Prothèse de la hanche Meditour : en finir avec les douleurs et l’isolement
Prothèse de la hanche : retrouver enfin sa mobilité perdue
Pour commencer, la hanche est la pièce maîtresse de notre ossature et de notre capacité à mouvoir et à s’adapter aux exigences de la vie personnelle, familiale et professionnelle.
Mais, la hanche est une région fragile notamment en raison de l’avancement dans l’âge et des contraintes de la vie (métiers, sports, obésité).
De plus, L’articulation est la partie la plus vulnérable.
Du fait de l’usure, les articulations de la hanche peuvent s’altérer et provoquer des douleurs et un raidissement qui compromettent la fonction de la marche.
D’où, Les douleurs parfois insupportables s’amplifient avec le temps et persistent même au repos et notamment la nuit.
Le périmètre de la mobilité diminue sensiblement.
Les muscles de moins en moins sollicités subissent une fonte.
L’usure du cartilage au niveau de la hanche est hélas irréversible.
En effet, l’unique solution offerte aujourd’hui est celle que propose la chirurgie orthopédique et qui consiste à remplacer l’articulation usée par la pose d’une prothèse, apte à résoudre définitivement le problème et à améliorer fortement la qualité de la vie.
La prothèse totale de la hanche, pourquoi et quand?
L’arthrose de la hanche est l’affection qui impacte le plus les articulations.
Elle est le résultat direct du vieillissement du corps et des fortes sollicitations.
En effet, la prothèse de la hanche désigne l’intervention issue de la chirurgie orthopédique dont le principe est de remplacer l’articulation de la hanche par une prothèse artificielle appelée prothèse totale de la hanche.
La hanche correspond à l’articulation entre le bassin et le fémur.
De plus, l’articulation majeure des membres inférieurs, elle est formée par un moule appelé cotyle, au sein duquel se trouve une boule appelée tête du fémur ou tête fémorale.
Bref, ces deux surfaces osseuses sont recouvertes de cartilage, facilitant le glissement et la mobilité de l’articulation.
La prothèse artificielle comprend plusieurs éléments :
_ L’implant cotylédons, pièce hémisphérique creuse implantée au niveau du cotyle
_ Une tige ayant une tête sphérique (tête fémorale) implantée dans le fémur.
_ Un insert en polyéthylène ou en céramique faisant office d’articulation entre les deux pièces
Aussi, la prothèse de la hanche est fabriquée dans différents matériaux (céramique, polyéthylène, alliage de métal.
Déroulement de l’intervention
Il existe plusieurs techniques opératoires. La plus récente (seconde génération) est désignée resurfaçage de hanche.
Elle consiste à implanter sur la tête fémorale une cupule métallique s’articulant avec une cupule acétabulaire.
En outre, le choix de la technique, de la prothèse et du type de prothèse sont tributaires de l’âge du patient, de son activité sportive, de la présence ou pas d’ostéoporose, de la morphologie de la hanche et enfin de l’état de la tête fémorale.
Par ailleurs, le chirurgien pratique une incision au niveau de la cuisse puis il isole les zones musculaires, nerveuses et tendineuses pour atteindre la hanche.
De plus, la première étape sera d’enlever les zones articulaires touchées.
Il sort la tête fémorale de la cotyle puis sectionne la tête fémorale , le col et le cotyle.
Puis, la seconde étape consistera à la pose de la prothèse.
L’ensemble de l’intervention se déroule sous anesthésie générale.
Prothèse de la hanche, quels suites opératoires ?
Les pansements sont à garder pendant trois semaines mais seront renouvelés tous les deux à trois jours.
Et d’ailleurs, un traitement est prescrit pour, à la fois, atténuer les douleurs et prévenir une phlébite(antalgique, traitement anticoagulant).
En effet, la marche peut être reprises dans les 24 heures après l’opération.
Alors, la rééducation dans les jours qui suivent sera prise en charge nécessairement par un kinésithérapeute.
La reprise d’une activité sportive doit se faire progressivement en vue d’éviter les luxations.
Le choix d’un sport non traumatisant pour les articulations est indispensable.
Au fond, Les résultats permettront d’éliminer les douleurs et de reprendre une mobilité normale de la hanche, d’où l’amélioration importante de la qualité de la vie.
Risques postopératoires
L’intervention comporte quelques risques :
_ Fracture accidentelle
_ Lésion accidentelle des nerfs et vaisseaux
Les complications postopératoires sont :
_ Apparition d’un hématome
_ Risque de phlébite ou d’embolie pulmonaire
_ Luxation ou déplacement de la prothèse
